Il y a dans presque chaque entreprise un fichier Excel qui ressemble à un cœur battant.
On l’ouvre chaque matin avec un mélange de confiance et de crainte.
On y ajuste quelques chiffres, on corrige une formule, on ajoute une ligne.
On regarde les totaux en bas, puis on ferme le fichier en se disant :
« Voilà, je sais où j’en suis. »
En apparence, tout est sous contrôle.
Les colonnes sont bien alignées, les feuilles de calcul portent des noms rassurants – trésorerie, prévisionnel, business plan.
Les banques, les incubateurs, les investisseurs ont longtemps accepté cette manière de faire.
Excel était le langage commun de la finance d’entreprise.
Mais quelque chose a changé.
Pas dans le tableur.
Dans le monde autour.
Le marché va plus vite.
Les modèles économiques se transforment plus vite.
Les coûts changent plus vite.
Les clients partent plus vite.
Les opportunités disparaissent plus vite.
Et soudain, un constat s’impose :
Excel avance à la vitesse d’hier, alors que l’entreprise vit à la vitesse d’aujourd’hui.
L’illusion de maîtrise créée par un fichier propre
Un fichier Excel donne une impression très forte de contrôle.
Les chiffres sont là, visibles, rangés.
On peut zoomer, filtrer, colorer, faire des graphiques.
On a la sensation d’avoir “toute la réalité sous les yeux”.
Mais cette sensation est trompeuse.
Excel affiche un état.
Il ne raconte pas une dynamique.
Un dirigeant peut voir :
- son chiffre d’affaires mensuel,
- son niveau de charges,
- son solde de trésorerie,
- ses marges.
Mais ce qu’il ne voit pas, c’est la trajectoire réelle, celle qui va produire une crise dans quelques mois, pas dans quelques cellules.
Un délai de paiement client qui commence doucement à se dégrader,
une petite baisse de marge sur une gamme,
un stock qui tourne moins vite,
une nouvelle recrue qui alourdit la masse salariale…
Pris isolément, ces éléments ne font pas de bruit.
Dans Excel, ils sont noyés dans la masse.
Dans la réalité, ils sont parfois le début d’un mur.
C’est le paradoxe :
l’entreprise peut mourir alors que son fichier Excel affiche encore “tout va bien”.
Le problème n’est pas Excel.
Le problème, c’est ce qu’on lui demande de faire.
Excel est un outil extraordinaire pour ce qu’il est :
un tableur souple, modélisable, universel.
Il sait additionner, diviser, projeter, faire des tableaux.
Il permet de construire un business plan, un prévisionnel, un suivi.
Mais on lui a demandé, petit à petit, d’être autre chose :
- un contrôleur de gestion,
- un système d’alerte,
- un radar de risques,
- un simulateur de scénarios,
- un copilote stratégique.
Et ce n’est pas sa nature.
Un tableur exécute.
Il calcule ce qu’on lui demande.
Il ne donne pas de sens, ne commente pas, ne priorise pas, ne hiérarchise pas.
Il ne dit pas : “Là, tu dois agir maintenant.”
La limite n’est pas technique.
La limite est cognitive.
L’entreprise de 2025 a besoin d’anticiper, pas seulement de constater
Pendant longtemps, on pouvait piloter en différé.
On faisait un bilan à la fin du mois, un prévisionnel une fois par an, un business plan pour la banque ou un investisseur.
Le temps entre l’événement et sa prise en compte était acceptable.
Ce décalage n’est plus supportable.
Un fournisseur qui augmente ses prix de 8 % en plein milieu d’un trimestre,
une hausse rapide des coûts d’acquisition en ligne,
une série de retards clients,
un concurrent qui casse les prix…
Ces mouvements ne se contentent plus de “colorer un tableau” :
ils peuvent mettre en danger la trésorerie à quelques mois.
Or Excel ne voit pas “l’avant”.
Il voit “l’après”.
Le tableur enregistre ce qui s’est passé.
Il ne construit pas seul ce qui va se passer.
Pour anticiper, il faut :
- relier les variations entre elles,
- comprendre leur impact combiné,
- extrapoler les conséquences dans le temps,
- identifier les zones de rupture possibles,
- proposer les décisions qui corrigent la trajectoire.
Ce travail n’est pas impossible dans Excel, mais il est manuel, fragile, chronophage, dépendant de la capacité de la personne qui tient le fichier.
Dans un monde où l’information circule à la seconde,
où les modèles économiques se transforment en quelques mois,
ce modèle de pilotage est tout simplement trop lent.
Ce n’est plus seulement une question d’outil.
C’est une question de manière de penser la finance.
La vraie fracture se situe là :
on est passé d’un monde où le tableau suffisait à un monde où seule l’intelligence suffit.
On peut avoir des colonnes parfaitement remplies et des graphiques impeccables,
et pourtant être aveugle sur les prochaines décisions.
Ce qui manque n’est pas une fonction de plus dans Excel.
Ce qui manque, c’est un système qui :
- observe les données en continu,
- repère automatiquement les signaux faibles,
- alerte quand un risque se dessine,
- simule différentes réponses possibles,
- propose la plus cohérente selon les objectifs.
C’est exactement ce rôle de “cerveau médian” que joue une IA de pilotage comme BPC-AI.
L’intelligence financière ne doit plus être un privilège de grands groupes
Pendant longtemps, seuls les grands groupes pouvaient se payer ce type de regard.
Ils avaient :
- des directions financières complètes,
- des contrôleurs de gestion,
- des analystes,
- des outils de BI coûteux,
- des consultants extérieurs.
Une PME ou une startup, elles, avaient Excel… et leur intuition.
Elles savaient remplir des tableaux,
mais il leur manquait souvent la capacité d’en extraire des décisions robustes, argumentées, chiffrées, simulées.
Avec BPC-AI, l’idée est simple :
donner à une petite ou moyenne entreprise un niveau d’intelligence financière qu’elle ne pourrait jamais se payer seule avec des humains.
Pas pour remplacer le dirigeant.
Pour lui donner un copilote.
L’IA ne calcule pas seulement.
Elle lit, interprète et oriente.
La différence entre Excel et une IA comme BPC-AI peut se résumer ainsi :
Excel répond à “combien ?”
BPC-AI répond à “et donc, que faire ?”
Là où un tableur affiche :
Chiffre d’affaires en baisse de 7 % sur trois mois,
marge brute en recul de 3 points,
délai client passé de 45 à 60 jours,
BPC-AI va aller plus loin :
Alerte : si rien ne change, tension trésorerie critique à M+5.
Analyse : la gamme X tire la marge vers le bas, hausse des remises + hausse du coût d’achat.
Options :
– augmenter le prix moyen de 4 % sur la gamme X → impact trésorerie + effet sur churn estimé,
– réduire les remises sur certains segments,
– réorienter le budget marketing vers les clients les plus rentables.
Ce n’est pas seulement de l’information.
C’est une orientation.
Le dirigeant ne quitte pas les chiffres.
Il quitte la solitude devant les chiffres.
La finance devient une conversation, pas une autopsie
Aujourd’hui, pour utiliser Excel, il faut aller chercher l’information dans les cellules.
Demain, avec BPC-AI, tu peux poser une question.
Tu peux dire :
“Pourquoi ma rentabilité recule alors que mon chiffre d’affaires augmente ?”
“Comment gagner deux mois de trésorerie sans casser ma croissance ?”
“Quel produit est stratégique pour mon futur mais destructeur pour ma marge actuelle ?”
“Quel scénario me permet d’atteindre mon objectif de valorisation dans trois ans ?”
Et tu n’obtiens pas une capture d’écran.
Tu obtiens un raisonnement.
L’IA ne se contente pas de te montrer des courbes.
Elle te raconte l’histoire derrière les courbes,
et t’indique les leviers prioritaires à actionner.
La finance cesse d’être un langage réservé à quelques initiés.
Elle devient un dialogue intelligible entre le dirigeant et son entreprise.
Le business plan n’est plus un dossier.
C’est un organisme qui vit.
Pendant des années, le business plan était un exercice figé.
On l’écrivait une fois pour la banque, l’incubateur ou les investisseurs.
On le mettait en forme, on l’exportait en PDF, on le soumettait, puis… on le laissait vieillir.
La réalité, elle, n’attendait pas :
les ventes réelles déviaient, les coûts se modifiaient, le marché bougeait, les hypothèses devenaient obsolètes.
Le document restait.
La vérité se déplaçait.
Avec un système comme BPC-AI, le business plan devient un plan vivant.
Le prévisionnel n’est plus un tableau statique :
il se met à jour à mesure que les données réelles remontent.
Chaque nouvelle vente,
chaque nouvelle charge,
chaque nouvelle décision opérationnelle
modifie la trajectoire projetée.
On ne se contente plus de comparer “prévu vs réalisé”.
On mesure en permanence l’écart futur et on corrige tant qu’il est encore temps.
Le business plan cesse d’être une photo prise au démarrage.
Il devient un film qui se réécrit au fur et à mesure que l’entreprise avance.
La valorisation n’est plus un chiffre mystique réservé aux banquiers
Dans l’ancien monde, la valorisation d’une entreprise était presque un rituel fermé.
On parlait de DCF, de TRI, de VAN, de méthodes par comparables, de Gordon-Shapiro, d’Exit multiples.
C’était un langage d’initiés.
Avec l’IA, ces outils sortent de la tour d’ivoire.
Une entreprise peut se poser des questions que seuls les fonds d’investissement se posaient avant :
“Combien vaut ma boîte si je continue comme aujourd’hui ?”
“Combien vaudrait-elle si j’augmentais ma marge de 3 points ?”
“Quel impact aurait une expansion dans un nouveau pays ?”
“Que se passe-t-il si je passe d’un modèle ponctuel à un modèle récurrent ?”
BPC-AI ne se contente pas de sortir un chiffre.
Il le relie à des choix de gestion :
rentabilité, croissance, risque, modèle économique, stratégie commerciale.
La valorisation ne devient pas un verdict.
Elle devient un terrain de jeu stratégique :
“Voilà ce que tu peux devenir si tu décides ceci.”
Et cette bascule change profondément la mentalité des dirigeants.
Ils ne subissent plus une estimation de valeur.
Ils construisent un chemin vers la valeur qu’ils veulent atteindre.
Les incubateurs, les écoles, les investisseurs ne peuvent plus se contenter de fichiers
Ce changement dépasse l’entreprise seule.
Il concerne aussi ceux qui l’accompagnent.
Un incubateur qui suit 100 startups avec 100 fichiers Excel vit dans une complexité insensée :
des formats différents, des hypothèses incohérentes, des degrés de sérieux variables.
Il lui manque une vision globale :
qui est en train de se casser la figure,
qui a besoin d’un conseil immédiat,
qui mérite un coup de pouce financier,
qui est prêt pour une levée.
Avec un système comme BPC-AI, l’incubateur ne lit plus des fichiers.
Il lit un portefeuille vivant d’entreprises,
avec des indicateurs qui respirent :
vert, orange, rouge.
Un signal.
L’école de management, elle, ne se contente plus d’enseigner la théorie du business plan.
Elle peut faire manipuler à ses étudiants un modèle vivant de pilotage,
où chaque décision de prix, de volume, de recrutement, d’investissement montre immédiatement son impact sur la trésorerie, la marge, la valorisation.
Les investisseurs, eux, gagnent un temps colossal.
En une heure, ils peuvent passer en revue plusieurs dossiers avec une cohérence de lecture incomparable,
simuler des scénarios de sortie,
et comprendre en profondeur la mécanique d’une boîte.
Pour eux non plus, Excel ne suffit plus.
Sortir d’Excel, ce n’est pas “faire moderne”.
C’est se donner une chance de mieux décider.
Tu pourrais garder Excel pour toujours.
Il continuera à calculer.
Il continuera à afficher des chiffres propres.
Tu pourrais continuer à envoyer des PDF impeccables.
Mais la vraie question n’est plus là.
La question n’est pas :
“Mon fichier est-il bien construit ?”
La question est :
“Est-ce que ma manière de piloter est à la hauteur de la vitesse et de la complexité de mon environnement ?”
Excel te donne la position.
BPC-AI te donne la trajectoire.
Excel te montre ce qui a été.
BPC-AI t’aide à sculpter ce qui sera.
Excel respecte ta logique.
BPC-AI te renvoie une logique enrichie.
Excel permet de travailler dur.
BPC-AI te permet de travailler juste.
Nous quittons une maison, pas un logiciel
En vérité, sortir d’Excel, c’est quitter une certaine manière de rassurer son cerveau.
On se disait :
“Mon fichier est à jour, donc je gère bien.”
Demain, on dira autre chose :
“Mon système d’IA m’a montré les trois décisions critiques à prendre ce mois-ci, et je les ai comprises.”
La finance ne sera plus un empilement de lignes.
Elle deviendra un langage d’action.
Les entreprises qui basculeront tôt vers ce nouveau mode de pilotage
auront un avantage énorme :
elles verront venir les crises avant les autres,
elles saisiront les opportunités plus vite que les autres,
elles arrêteront plus tôt ce qui détruit de la valeur,
elles amplifieront plus vite ce qui en crée.
Ce ne sera pas une question de mode.
Ce sera une question de survie, puis d’ascension.
Excel a eu son heure de gloire.
Il a permis à des milliers d’entreprises de structurer leurs chiffres,
d’apprendre à modéliser,
de faire leurs premiers prévisionnels,
de négocier avec leur banque,
de rassurer des investisseurs.
Cette ère ne disparaît pas.
Elle a simplement atteint sa limite.
L’ère qui s’ouvre est différente :
celle où la gestion financière sort du tableau pour entrer dans la décision assistée par l’intelligence.
BPC-AI s’inscrit dans cette nouvelle ère.
Pas en ennemi d’Excel,
mais comme l’étape suivante :
le moment où le dirigeant ne se contente plus de regarder ses chiffres,
mais commence réellement à les faire parler, les interroger, les confronter, les projeter.
Excel t’aide à voir où tu es.
Un copilote financier intelligent t’aide à choisir où tu vas.
Et en 2025,
ce choix n’est plus un luxe.
C’est une nécessité.